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| Lorsqu'il s'amène dans la région de Hearst en 1942, Ernest Gosselin n'en est pas à ses premières armes dans le secteur forestier, puisqu'il avait eu des moulins à scie à La Sarre et Normétal. |
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(Collection de l'Écomusée de Hearst et de la région; photo gracieuseté de Mme Rachel Catellier) |
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| En
1944, il achète le moulin à scie d'Arthur
Lecours à Carey Lake. Il s'agit d'abord d'un moulin fonctionnant
à la vapeur, M. Gosselin le convertira au diesel quelques années
plus tard. Plusieurs de ses enfants commencent à y travailler et,
à la fin des années 40, l'entreprise est vendue à
Réal, Marcel, Rosaire et Georges, qui fondent Gosselin Brothers.
Ils déménagent le moulin plus proche des concessions forestières, soit près du lac Stoddart, dans le canton du même nom, sur le chemin du Fushimi. Puisque la compagnie n'a pas d'usine de rabotage, le bois est transporté à Hearst pour être "plané" au planeur de la compagnie Henry Selin. À la fin des années 50, les frères Gosselin aménagent un nouveau moulin à Calstock après que le ministère des Richesses Naturelles leur ait accordé des concessions forestières au nord de cette communauté, sur le chemin Rogers. Mais, pendant quelques années, ils font scier leur bois par Lecours Lumber, avant de bâtir un nouveau moulin en 1963. |
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Réal, George, Alfred et Ernest Gosselin (photo gracieuseté de Mme Dolorès Gosselin) |
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| Au
milieu des années 60, la compagnie est incorporée sous le
nom Gosselin Lumber. Les trois partenaires sont alors Réal, Marcel
et Georges.
En 1969, un nouveau moulin est bâti à Calstock; on y retrouve des scies à ruban qui permettent d'augmenter la production à 20 millions de pieds de bois par année. En 1972, on construit un séchoir. À sa pleine capacité, la compagnie embauche une centaine de personnes. En
1982, les frères Gosselin choisissent de vendre l'entreprise et
leurs droits de coupe de 40 000 cordes à Lecours
Lumber, au coût de 3,5 M$. Réal et Marcel fondent alors
Manupan, une usine de panneaux de bouleau, qui fonctionne pendant quelques
années.
Réal et Georges (Ti-Bi) ont aussi été impliqués dans le domaine de l'aviation. Pour sa part, Georges est demeuré actif comme entrepreneur forestier jusqu'en 2005. |
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